Quand je vois ce titre, je ne peux m’empêcher de penser au film
avec Mel Gibson et surtout à la scène où il tente de faire l’amour à sa
conquête et qu’il est déconcentré par les pensées de cette dernière. Et là ;
je revois mon mari me demander : « ça t’arrive souvent de faire ça » ;
et moi j’éclate de rire….No comment.
Que veulent les femmes ? Bien que j’en sois une, je n’ai
pas la prétention de parler pour la moitié de la planète. Car oui, messieurs,
nous représentons la moitié de la population de la planète Terre ce qui fait
pas moins de 3,5 milliards de personnes.
Ce que veulent les femmes ? Le
choix…. Le choix de mener la vie qu’elles désirent sans être opprimées par les
préjugés des autres (hommes ou femmes). La possibilité de disposer de son corps
et de son esprit sans être assujetti à un homme. Et là je parle pour nous
toutes et surtout pour les plus malchanceuses ; celles qui habitent dans
des pays où la femme n’a pas plus de valeur qu’un animal.
Car oui, la femme est
un être humain à part entière, que cela ne déplaise à certains hommes. Et oui,
la femme a le droit de disposer de son corps sans devoir subir les désirs
violents ou non des hommes.
Ce que veulent les femmes ? C’est d’être considéré
comme un être humain. Non, nous ne sommes pas des objets sexuels dont les
hommes peuvent disposer à leur guise. Je le répète, nous sommes des êtres
humains.
Pourtant, ici en France, nous ne sommes pas trop mal loties,
nous les femmes au regard d’autres pays. Alors pourquoi, il y a encore entre 50
000 et 80 000 femmes violées chaque
année (chiffres officiels). Et je ne parle pas du harcèlement quel qu’il
soit.
Comment des petits garçons qui ont
côtoyé des filles depuis leur plus tendre enfance grâce à la mixité scolaire
peuvent se transformer en violeur ?
Je ne suis pas psychologue, ni scientifique mais je crois
simplement qu’ils reproduisent. Je n’accuse pas tous les pères de violeurs d’en
être également, mais peut-être ont-ils transmis involontairement une image dégradée
de la femme. Accordait-il le respect à leurs femmes, la parole ou le bien fondé
de ses opinions. Sans parler de ses
films pornographiques qui véhiculent le fantasme de la femme objet dont on peut
disposer à loisir.
Alors que faire ? L’éducation : pour moi, c’est le
seul moyen mais pas qu’à la maison. Elle passe aussi par l’école où il faudrait
apprendre aux petits garçons à respecter les petites filles.
Petit exemple : vendredi
dernier, il y avait une kermesse à l’école de ma fille. Un stand proposait la
pêche aux canards. Il a fallu que j’intervienne pour empêcher un petit garçon d’arracher
des mains de ma fille sa canne à pêche. C’est un geste anodin soit, mais
révélateur déjà. Je suis plus fort que toi alors je dispose de ce que tu
as. Tous les garçons font cela me diriez-vous ?
Et alors cela ne justifie en rien de les laisser continuer.
Mais nous sommes confrontés,
là aux modèles ancestraux où les petites filles doivent être douces et sages et
les garçons turbulents et bagarreurs.
Autre exemple : mon mari parfois me
rapporte les propos de ses collègues au sujet de femmes qu’ils ont croisés ou qu’ils
leur plaisent. Ce qui le choque le plus c’est la façon dont ses collègues
hommes parlent des femmes comme s’il s’agissait d’un bout de viande. Pourtant tous
ces jeunes hommes sont des ingénieurs, ils ont reçu une certaine éducation mais
peut-être pas le respect des femmes. Nous devrions sur ce point nous inspirez
du modèle suédois.
L’éducation est le moyen à long terme mais à court terme,
les filles dites NON.
Dites non à tout ce qui ne vous convient pas, ne vous
laisser pas diriger sous prétexte que vous n’avez pas le bon sexe. Nous sommes
des êtres humains à part entière. Nous avons le droit de disposer de nos vies
comme nous l’entendons quel que soit le pays d’où nous venons.
Et nous avons le droit de peser 70 kilos si cela nous
convient. Il y en a assez de cette dictature, imposée par les médias, de la
beauté et de la minceur. Ce sera le thème de la semaine prochaine.
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